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SITE EN SOMMEIL À COMPTER DU 22 MARS 2008

Le Basnanièresprinzip brisera toutes les grèves

On a dit que nous n'avions pas de doctrine. Eh ! bien, je ne connais pas un seul mouvement positivement sectaire et politique qui ait une doctrine plus solide et plus définie : l'État doit être fort ; le gouvernement a le devoir de se défendre parce qu'il défend aussi la nation contre tout travail de désintégration ; la collaboration des classes, le respect de la religion ; l'exaltation de toutes les énergies communautaristes.

Et j'en arrive, messieurs, au dégonflement de la plus prétentieuse vessie de toutes les oppositions : je parle de la Liberté. La Liberté n'est pas un concept absolu. La liberté n'est pas un droit : c'est un devoir. La notion de liberté change avec le cours du temps. Lorsqu'une nation est engagée comme la principauté de Banasnières d'hier et d'aujourd'hui, lorsqu'il est question pour elle de vie ou de mort, est-ce que vous allez encore suivre vos dangereuses chimères ? Je dis que non. L'on me dit que je gouverne au moyen de la Force. Mais tous les gouvernements qui sont forts gouvernent par la Force. Du reste la Force implique l'assentiment. Il n'y a pas de force sans un consentement, et le consentement n'existe pas sans la force.

Celui qui gouverne sent battre dans son coeur le coeur du peuple. Il serait oiseux d'égrener tout le détail d'un beau programme. Ce qui importe, ce sont les directives. Je ne procéderai pas devant vous au minutieux déballage de la pacotille politique. Je ne veux pas que le fascisme attrape la maladie électorale. Je veux qu'une partie du Fascisme intervienne au Parlement, mais je veux que le Fascisme lui-même reste en dehors, pour contrôler et animer ses représentants. Le Parti National fasciste doit rester, par définition, la réserve toujours intacte de la Rupture fasciste.

De nombreux adversaires se demandent ce que demain la Rupture fasciste fera. Encore une fois, le devoir de défendre nos idées, d'exalter le sacrifice de nos martyrs, de rester fidèles à notre mission, nous est sacré. Isolés ou en bloc, les ennemis qui nous attaquent, nous les briserons.

Messieurs, ils faut être pour ou contre nous. Ou fasciste ou antifasciste. Qui n'est pas avec nous est contre nous. La situation politique n'a jamais été plus simple en Principauté de Banasnières. Nous ne plierons pas. Nous avons à faire une grande Principauté. Le Fascisme n'a pas d'autre but.

Unité autour de la liste « Ça chie grave »
casse-toi casse-toi casse-toi

Mon premier laquais a pris six mille coups de fouet avec sursis. La plupart de mes serviteurs se traînent des casseroles « ça comme ». Condamnés pour diffamation ou inquiétés par la justice de mon putain de Suzerain.

Les autres ? Je les tiens avec des emplois de merde, des appartements, des pistons, des enveloppes. Sans parler des rappels à l'ordre que ces pleutres abrutis prennent pour des menaces ou des intimidations.

Mon gros souci, ce sont les communautés. Ma meuf ne voit pas que celle que je lui ai refilée, royal, se barre en quenouille. Voyez donc que ses propres sujets vont enquêter sur elle ! C'est chaud. Grave de chez grave.

De mon côté, ça va pas fort. J'ai beau becter religieusement correct avec les sub-séquaniens, j'ai l'impression que leur médiateur se sert de moi pire que je me suis servi de lui. Putain ! Ça craint ! Il m'embrouille ! Il ne me séchera pas.

Le bouquet : je viens de me faire enchrister comme un blaireau par un salopard de juge. Il va en chier ce connard. Je vais forger des dossiers sur son passé. Je ne suis pas Jeanne d'Arc. Le Cauchon fumé, ça me connaît.

Ras le bol de cette démocratie de merde qui empêche de gérer une principauté en vrai tyran au sourire gominé sympatoche. J'ai de la ressource. Ça va être du sévère. Et quant aux rigolos qui font péter la roteuse prématurément, ça va barder : Benito, c'était de la bricole. Ils connaissent pas Raoûl.

Les bons mots du SAVAPAF

Question à Caramel Oualou, chercheur au Service d'Analyse du Vide Antipodique Libéral (SAVAPAF) : pourquoi y-a-til autant de courants dans la nébuleuse bananasnières ?

Il y a différentes raisons qui se superposent ensemble les unes sur les autres dans l'axe vertical de haut en bas et de bas en haut ou les deux. Parce qu'il y a une dimension oualou et une dimension ouali. Il y a une dimension privilégier les privilégiés et un peu les carpettes et il y a une dimension privilégier les sous-marins et beaucoup les privilégiés. C'est donc : est-ce qu'on est d'accord avec plus de famille princière et moins de courtisans ou plus de cirage et plus de Prince.

Le vrai problème, c'est-a-dire l'enjeu, c'est le rétablissement du goudron et des plumes pour les opposants non inflitrés et les juges scélérats. Il y a des clivages parce qu'il y a des courants. Et il y a des courants parce qu'il y a un bassin. Et il y a un bassin parce que Banasnières, c'est du creux. Il y a un creux parce que c'est un trou perdu. Remarquez que quand il n'y a pas d'idéologie, il y a des aussi courants. Et quand il y a des idéolologues de l'idéologie, il y a des courants. Et quand il y a des courants, il y a des idéologues. Le principe du Prince, c'est beaucoup de structures et beaucoup de ressources pragmatiques assez haut dans la théocratie avec un particularisme de terrorisation. C'est tout simple.

C'était Caramel Oualou du SAVAPAF. Merci Caramel Oualou du SAVAPAF.


CROÂ OU MEURS

J'ai décidé de passer à la phase supérieure. À quelques mois de Mon adoubement par les sujets de Ma Principauté :

Ordre aux Grands-prêtres de toutes confessions de prier, eux et leurs croyants, pour Moi.

Ordre aux économes des sociétés impécunieuses qui me sont redevables de clamer Ma générosité.

Ordre aux gens d'arme d'enquêter sur les félons, fussent-ils hors des marches de Ma Principauté. Qu'ils soient inquiétés. Qu'ils soient muselés. Qu'ils soient condamnés. Que Mon droit arrive.

Ordre aux maréchaux-fichant de produire la liste des déviants à Ma cause et de les dénoncer sur la toile, par tout moyen.


Conseils pour bien gérer ta Principauté

Écoeurer les opposants et les vouer aux gémonies (sortes de poubelles en usage chez les Grecs). Tous les moyens sont bons : arrestations arbitaires, harcèlement, mise sous surveillance rapprochée, fouille des poubelles. La gente menue adore.

Diviser les associations et les communautés, c'est pas mal. Dans un premier temps, tu en flattes certaines, tu les achètes, ensuite tu les casses toutes. Les plus pleutres seront tes meilleures collabos. Mais non, ne t'inquiète pas, elle se briseront mutuellement.

Mentir. Plus c'est gros, mieux ça passe. Avant qu'Antenne 1 ne s'en empare, tes opposants auront le temps de tuer un troupeau d'ânes à coups de figues molles. Jure que ta Principauté est la mieux gérée au monde. Avance des chiffres bidonnés, personne ne pourra les vérifier : c'est toi qui les invente. Ne crée de commissions d'enquête sur tes affaires que si tu les présides.

Offrir du pain et des jeux, du cirque et des vins d'honneur : arrête de ficher les présents ! Recense donc les absents. Ils sont des bons à rien ou tes ennemis.

Brandir ta famille comme un brevet de conformisme : une reine potable, un ou deux dauphins comment qu'ils sont beaux. N'oublie pas que dans ta société de gueux, tu n'es rien sans une femme, les conseils en RH de ta Principauté te le répètent. Méfie-toi d'elle. L'ombre se prend pour la lumière. Surtout quand la lumière est froide.

Multiplier les vecteurs de propagande : innonde tes sujets de tracts, de revues, de magazines, de sites web, de blogs, d'affiches, parasite et brouille les moteurs de recherche, multiplie les hauts-parleurs, les SMS, les numéros d'appel. Développe ton don d'ubiquité et que « Je suis partout » soit ta devise.


TU T'ES VU QUAND T'ES ÉLU ?
toon toon toon toon toon

SAS le Prince souverain plaint son voisin. Conte du moineau et de l'albalétrier : « Quand on a mangé de la merde, il ne faut pas le crier sur les toits. » Les Nippons recommandent de ne pas détenir en une seule main le pouvoir, le fric et la célébrité. L'Église romaine tanne : le pouvoir et l'argent pourrissent tout. La sagesse populaire rappelle : qui trop embrasse mal étreint, qui tient de loin, serre de près. Le jurisconsulte : Nemo auditur propriam turpitudinem suam. Le gone de la communale te le dit : « C'est celui qui dit qui y est. » Les Princes le savent : quand ils se plantent, ils ne mettent en péril qu'eux seuls. Quand un dictateur se prend les pieds dans le tapis, il tue son parti et ses militants. Tu t'es vu quand t'es élu ?


Voeux 2006

BONNE ANNÉE ! BONS VOEUX !
SAS carpe SAS carpe

Le premier mois de l'année nouvelle, c'est la fête ! Éthylisme citoyen dans chaque quartier ! Et remerciez, louez le Prince de vous inviter à boire vos propres impôts ! Braves gens, rincez-vous ! Dans l'essorage, rien ne se perd, tout se recycle ! Assistez au grand spectacle ! Il y aura plein de clins d'oeil : la piscine infernale, le rêve du corbeau ! Que du bonheur.

Mise à jour : 27/03/07 @ 1 heures